Manhattan-Kaboul est une chanson française écrite par Renaud et composée par Jean-Pierre Bucolo, que Renaud interprète en duo avec Axelle Red, dans l'album Boucan d'enfer, sorti en 2002. Elle a été écrite peu après les attentats du 11 septembre 2001 et la seconde guerre d'Afghanistan. La chanson a été élue "Chanson originale de l'année" aux Victoires de la musique 2003 et "Chanson francophone de l'année" aux NRJ Music Awards 2003.
Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,
Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c'est la misère et la guerre
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposaient l'islam des tyrans
Ceux-là n'ont-ils jamais lu le Coran ?
Suis redev'nu poussière,
Je s'rai pas maître de l'univers,
Ce pays que j'aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?
Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Feront toujours de nous de la chair à canon
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,
Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c'est la misère et la guerre
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposaient l'islam des tyrans
Ceux-là n'ont-ils jamais lu le Coran ?
Suis redev'nu poussière,
Je s'rai pas maître de l'univers,
Ce pays que j'aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?
Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Feront toujours de nous de la chair à canon
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
- Category
- Axelle Red
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