En algunos conciertos Paco Ibáñez nos sorprende con una canción que no conocemos en su repertorio y no está grabada en ningún disco. Son auténticos documentos como este tema de Leo Ferre: Les Anarchistes. La letra es la siguiente
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes
Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes
Ils sont morts cent dix fois
[Más Letras en http://es.mp3lyrics.org/5OCL]
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes
Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier
Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes
Letra traducida:
No hay mas que uno en cien y sin embargo existen;
la mayoría españoles, vaya a saber por qué,
uno creería que en España no los comprenden: los anarquistas.
Recibieron de todo: bofetadas y adoquines,
gritaron tan fuerte que pueden gritar aún,
tienen el corazón delante y sus sueños en medio,
y luego el alma corroída por dementes ideas.
No hay mas que uno en cien y sin embargo existen,
la mayoría hijos de nada o hijos de muy poco,
que no se los ve jamas sino cuando se les teme: los anarquistas.
Han muerto ciento diez veces, ¿por cuál cosa y por qué?
Con el amor en el puño sobre la mesa o sobre nada,
con el aspecto terco que da la sangre derramada,
golpearon tan fuerte que pueden golpear aún.
No hay más que uno sobre cien y sin embargo existen,
y si es necesario empezar por patadas en el culo
no habría que olvidar que eso ocurre en las calles: los anarquistas.
Tienen una bandera negra que se burla de la esperanza,
y la melancolía para avanzar en la vida,
cuchillos para cortar el pan de la amistad
y las armas enmohecidas para no olvidar
que sólo hay uno en cien y sin embargo existen,
y que se mantienen firmes, codo a codo,
dichosos y por ello siempre en pie: los anarquistas.
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes
Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes
Ils sont morts cent dix fois
[Más Letras en http://es.mp3lyrics.org/5OCL]
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes
Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier
Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes
Letra traducida:
No hay mas que uno en cien y sin embargo existen;
la mayoría españoles, vaya a saber por qué,
uno creería que en España no los comprenden: los anarquistas.
Recibieron de todo: bofetadas y adoquines,
gritaron tan fuerte que pueden gritar aún,
tienen el corazón delante y sus sueños en medio,
y luego el alma corroída por dementes ideas.
No hay mas que uno en cien y sin embargo existen,
la mayoría hijos de nada o hijos de muy poco,
que no se los ve jamas sino cuando se les teme: los anarquistas.
Han muerto ciento diez veces, ¿por cuál cosa y por qué?
Con el amor en el puño sobre la mesa o sobre nada,
con el aspecto terco que da la sangre derramada,
golpearon tan fuerte que pueden golpear aún.
No hay más que uno sobre cien y sin embargo existen,
y si es necesario empezar por patadas en el culo
no habría que olvidar que eso ocurre en las calles: los anarquistas.
Tienen una bandera negra que se burla de la esperanza,
y la melancolía para avanzar en la vida,
cuchillos para cortar el pan de la amistad
y las armas enmohecidas para no olvidar
que sólo hay uno en cien y sin embargo existen,
y que se mantienen firmes, codo a codo,
dichosos y por ello siempre en pie: los anarquistas.
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- Leo Ferre
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